Mon problème avec...

J'ai un problème avec les confidences, ai-je déjà dit.

Bon alors j'ai vu l'médecin qui sait pas mais qui est charmant et donc comme y dit tant qu'on sait pas on va pas s'monter la tête... M'a fait du bien!

J'ai voulu en parler à une vraiment bonne copine: confidences. Qu'est-ce qui m'déçoit? Qu'elle réponde en parlant d'elle-même? Normal; sûr que j'fais la même chose: dédramatiser, parler de soi au lieu d'écouter... Pourtant la confidence, c'est, je m'en rends compte, pour se faire cajoler, y a qu'soi qui existe à ce moment là, et on a besoin enfin d'être reconnue , d'exister, d'être prise au sérieux juste quelques secondes, même si le diagnostc finalement n'est pas si alarmant, même si finalement on n'sait pas et on se saura peut être pas , c'est si bon. Sauf que son dernier mail c'est encore elle, elle, elle, pas un mot pour moi. Bon j'me connaîs, vais passer l'éponge...

Mon homme là y m'a épatée parc'que d'ordinaire monte sur ses grands chevaux et déclare...  là, devait vraiment balisé, j'lui ai ai dit là y a ça, là on sait pas, la on verra... là c'est plus sérieux mais y faut  régler le reste... à suivre! Quand même à ajouter en fin de soirée: ma mère avait la même chose, qu'y dit... Mais s'est abstenu de toute prévision et même me demande si ça va. Et là je fonds....

Ben oui ça va, j'me dis, peut-être une alerte pour rien, va savoir!

J'ai un problème avec le blog de ma plus fidèle commentatrice: je lis ses articles mais impossible de mettre un commentaire... J'ai beau taquiner le petit calimero de service, le passer en douceur à l'endroit adéquat, l'agiter, le titiller, rien à faire... Alors que juste à côté sur la pub où un poisson s'agite ce matin, ça marche!

C'est quand même bête pas'que j'voulais la remercier. Et puis sa journée où rien n'tourne rond, on en connaît toutes (tous?), y vaut mieux en rire après, finalement c'est rarement grave...

Quant au poids, ma belle, moi j'suis en train d'en perdre malgré moi et c'est pas ce qu'il faudrait... Bref, on est jamais contentes!

Des fois l'informatique c'est comme ça: on s'énerve car on croit que la machine nous doit tout, tout d'suite. On est devenu drôlement exigeant... Enfin j'devrais parler pour moi là.

J'essaierai une autre fois de mettre un commentaire et gare au chapeau du p'tit calimero si il continue à se moquer de moi!

Merci MissC.!

J'ai un problème avec les confidences.

Par exemple sur mon état de santé: je pourrais en parler à qui?

A mon homme? Dès que j'aborde le sujet, ou bien c'est ma faute, je m' fatigue trop, ah si je restais douillettement à la maison... Ou alors c'est: les médecins sont tous des ânes, et comment pourquoi y s'prononcent pas... Et y suffit que j'lui dise que les analyses sont bonnes (menteuse!) pour qu'y s'désintéresse de la question.

Les copines? Bein visiblement elles ont pas remarqué et quand j'en ai parlé elles ont pas dû entendre parc'que personne me demande de mes nouvelles et  remarque mes difficultés. Ou alors  elles parlent aussitôt de leurs propres problèmes...C'est vrai que j'suis pas seule à avoir des problèmes. Et qu'jai peut-être bien parlé trop doucement...

Bon j'rigole parce'que moi j'aime pas trop non plus qu'on parle de moi à ma place. Et que si on me parle de rien j'finirai bien par ne plus me prendre la tête (oups j'avais mis pendre la tête!), vu que personne ne me prendra la tête à cause de mon problème. Vous voyez? Non? C'est pas grave, de toutes manières, les confidences, parler de moi, me mettre en avant, c'est pas trop mon genre... Alors j'vais pas rentrer dans les détails! Même si de temps en temps j'aimerais bien un peu de compassion, comme ça, quelques minutes, un p'tit caprice, une p'tite douceur, juste pour la sensation d'exister...

Alors récapitulons!

Ou bien mes problèmes de santé ont pour origine une maladie auto immune, comme on dit, une maladie dégénérative, ou bien non. Et comme le dit le spécialiste, les analyses sanguines ne sont pas bonnes, les antécédents non plus, mais en même temps elles ne sont pas significatives, vu l'âge, mais quelques fois les indicateurs n'apparaissent que bien après les symptômes, bla bla bla...

Ou bien c'est rien, un incident, un effort malvenu, du stress, on ne sait pas, et ya vraiment pas d'quoi s'prendre la tête.

Donc que j'me dis, après avoir gambergé et un peu regardé Internet (j'avoue, j'ai honte...), et encore gambergé:

comme il me reste une dizaine d'années à vivre en "bonne santé", dans le meilleur des cas et des statistiques, après faudra pas rêver, j'décide moi toute seule que finalement ce n'est rien , que j'vais pas me faire un scénario de l'apocalypse, et que  pourvu qu'on soigne la douleur tenace, tout ira bien.

Bref, pour les dix ans qu'il m'reste à vivre,  je vais en profiter et l'ouvrir. Finalement, j'ai pas d'problème avec ma santé!

Allez, à la vôtre!

J'ai un problème avec l'homosexualité. Enfin, non, moi j'ai aucun problème. Suis hétéro et ça m'a jamais posé de problème. Mais alors aucun. Mais je comprends que tout le monde me ressemble pas (heureusement!!!).  Le problème c'est mon entourage, qui a un réel problème. Parc'que moi j'trouve qu'un couple hétéro qui jure fidélité, assistance, tout le tremblement,  et fait le contraire, divorce, cherche à payer le moins posible, comme la moitié au moins des hétéros,  j'vois vraiment pas pourquoi y s'indigne que le mariage ne lui soit plus réservé! J'ai vraiment l'impression que côté hypocrisie, là, ça marche fort... sans doute qu'on est en train de se dire: les nanas elles pourraient faire des enfants toutes seules et en plus ça serait pas un drame... Alors évidemment, si les femmes maîtrisent ça aussi, où on va???!!!

Vu le taux d'échec, j'supprimerais carrément l'mariage. Pour les uns comme pour les autres! Et je protégerais les enfants. C'est bien l'essentiel.