Mon problème avec...

Finalement le diagnostique tombe, à mots couverts, et le traitement arrive: maladie dégénérative, comme dit le grand-père, c'est le vieillesse: charmant, je pensais que ça arrivait plus tard!...

Alors je dis: vivent les périodes de rémission, vivent les moments heureux; je ne vais pas me gâcher ces moments là puisqu'ils sont comptés. En fait ils l'ont toujours été mais c'est bien d'en sentir l'urgence.

Et vive l'écrit-thérapie, tu as raison, la Miss. Et pour commencer, aller se balader et bien manger  avec des amis, et tant pis pour la pluie qui doit durer la journée... J'ai pensé au parapluie!

J'ai un problème avec la parole.

Parole retenue ou parole de colère, parole raisonnable ou parole fantaisiste, parole reçue, parole inaudible...

Bon en c'moment j'peux pas parler plus, ça coince, ça se noie, ça clapote dans des tréfonds d'enfance mal vécue...

Alors vaut mieux patienter en attendant des jours meilleurs. Un jour je reviendrai...

D'ailleurs qui a dit: le silence est d'or?

Changement de titre, changement de catégorie, ah, ha... eh ben! non! pas d'changement de décor, raté, j'ai la flemme.

Donc comme j'l'ai déclaré dans mon précédent article pour ceux ou celles qu"on suivit (je rigole...), voici le mois des résolutions vu qu'd'ici la fin d'l'année y reste  plus qu'un mois donc ça devrait l'faire. Surtout si chaque  résolution ne dure qu'un jour. Et qu'elle est rétroactive.

Par exemple hier, 1er décembre: j'dis on démarre... ben ça c'est déjà une résolution; et j'la tiens!

Aujourd'hui émancipation: mon bonhomme, c'est l'grand-père, tu sais pas c'que tu veux faire? Et j'vais encore me retrouver devant TF1  une partie de l'après-midi? Très bien tchao, j'vais rejoindre les copines, à ce soir. On était pas forcément plus heureux d'se retrouver c'soir... mais la journée a passé.

Demain? ouh demain sera un autre jour! J'ai ben quelques idées mais... de là à concrétiser!...

J'ai un problème avec la trahison.

Non  pas moi: j'ai trahi personne, tout d'suite! 

C'est la peine de MissCalimero qui m'fait réagir.

Les racontars, les méchancetés, je pense que c'est tout l'temps qu'y en a. Peut-être que pour certains c'est une manière de s'affirmer, une forme de jalousie (et si on t'jalouse, c'est que t'as des qualités, eh eh...). Les coups en douce au boulot, j'en ai connus, j'peux donner des noms (non, j'le f'rai pas, enfin sous la torture j'dis pas...) mais tout ça ça s'oublie ou plutôt ça s'range dans un p'tit coin de la mémoire, encore une expérience, voilà, la roue tourne. Et quand je sens la rancune monter en moi, j'me dis: qu'en restera-t-il dans un an, dans dix ans... est-ce vraiment si important? vital?

Quant à la trahison, le mot c'est pour dire  trahir la confiance, trahir une promesse, un engagement, c'est fort, ça fait belle lurette que j'me fais aucune illusion sur les hommes (mais j'y ai cru pendant un bon nombre d'années tout d'même, j'étais jeune!) ou sur les individus en général. Alors prenons-les comme ils sont, et comme tu dis, nous-mêmes on est pas toujours assez attentives aux autres, combien de fois on dit si j'avais su... C'est comme ça, on est pas parfaites. Enfin presque mais...

Bon alors voilà, moi qu'avais envie d'pleurnicher dans un article, me v'la qui cherche à faire sourire. Tant pis j'trouverai bien une occasion de m'apitoyer sur moi une autre fois. Et comme c'est le 1er décembre faudrait aussi que j'prenne de bonnes résolutions pour l'année: il reste qu'un mois, j'arriverai peut-être à les tenir jusqu'à la fin!!!

Bonne semaine MissCalimero, j'ai encore pas réussi à mettre un commentaire...

J'ai un problème avec les problèmes.

Trop en ce moment, tensions de toute nature, pressions de tous côtés, alors entre en avoir plein le dos et porter sur ses épaules le poids du monde... le corps craque et se rebelle, le mental  tourne à vide. A vide comme ma journée; en même temps, j'me dis: t'as bien droit à une journée à rien faire, c'est vrai quoi,  pourquoi faudrait être toujours utile, active, sociale, créative... une journée à jouer au solitaire, enfin on devrait dire à la solitaire, parc'que j'pense y a plus de femmes que d'hommes qui y jouent, une journée à remâcher les dernières contrariétés, à se reprocher de tourner à vide et à faire des plans pour que demain...

Et moi j'suis à vide, ou avide de quoi? Avide d'amour bien sûr, toujours ce désir d'être aimée, seule source de vie, d'énergie, qui  m'a fait progressée, qui m'a fait changé d'vie, parc'que moi seule, ma vie elle m'suffit pas, et maintenant c'est tristounet...

Enfin demain ce s'ra ménage, lessive, cuisine, rattraper le temps perdu, sans oublier les courses, tout en surveillant le courrier, les messages, en fermant mes oreilles à cause de la télé qui gueule, et en rayant consciencieusement les tâches sur la feuille demi-format où je note ce que je dois faire  parc'que j'oublie qu'il faut penser à...

Solitude, solitude. Même si bien entourée.